Je me souviens


De mon premier album vinyle… 



Tiens, je me souviens parfaitement du premier disque vinyle que j’ai acheté. Avec mes sous, mon maigre argent de poche. Je ne parle pas du premier que mes parents m’ont offert, même si je m’en souviens bien aussi, mais de celui que j’ai acheté avec mes goûts musicaux, assez loin de ceux des parents. 

Mon premier électrophone
À l’époque, j’écoutais la musique sur un électrophone de marque Philips. Il avait la particularité d’être transportable, comme une valise. Les deux Haut-parleurs (détachables) se fixaient comme un couvercle et transformaient l’engin en petite valise. Je l’avais même apporté en Corse pendant des vacances ainsi que quelques disques…  

Bref, le premier 33T offert par mes parents, c’était les symphonies 39 et 40 de Mozart. J’aimais bien, mais bon… Par contre, pas certain de me souvenir du chef d’orchestre, mais il me semble que c’était Georges Szell. Et puis il y a eu aussi une version de la Symphonie Fantastique par Pierre Monteux. Mais bon, ce n’est pas le sujet ici. Le sujet, c’est mon premier disque acheté…

5 francs, c’est le prix que je l’avais payé. J’étais en fin de collège, en troisième, et mon pote Olivier G. avait acheté ce disque mais n’aimait pas du tout, mais alors pas du tout ! D’ailleurs je me suis toujours demandé comment ce disque avait pu atterrir chez lui… Bref, il me le propose pour 5 francs. Et j’achète ainsi mon premier disque et mon premier album de Deep Purple, le trop bien Deep Purple In Rock… (photo)… J’ai adoré ce disque… Et Deep Purple, avant de me rendre compte qu’il y avait quand même bien mieux, avec les Pink Floyd et puis Bob Dylan, et puis les Doors… 

Première récolte en vid-greniers
Il faut avouer que ce disque n’avait pas survécu au passage au CD et qu’il n’était pas dans les survivants, les 72 vinyles que j’avais conservé de déménagement en déménagement avec de me racheter une platine vinyle. Et bien sur, j’ai fini par le retrouver assez rapidement en vide-greniers. Même que le même jour, un Bob Dylan (génial), un Requiem de Mozart et un Klaus Schulze. Et pour tout dire, c’est aussi ma première récolte dominicale en vide-greniers. 



Le hasard fait drôlement les choses.




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