Ommadawn - Mike Oldfield




Ommadawn est le troisième album studio du musicien britannique Mike Oldfield, paru en octobre 1975 chez Virgin Records. Il clôt la trilogie amorcée avec Tubular Bells, succès critique et commercial colossal et poursuivie avec Hergest Ridge, qui s'est bien vendu mais qui a connu de sévères critiques. Comme ces deux opus, Ommadawn se compose de deux suites d'environ vingt minutes, qui occupent chacune une face du disque. En novembre 1975, il se hisse à la quatrième place des charts britanniques. (source Wikipedia)

3 vinyles, Mike Oldfield, Jean-Luc Ponty et François Cahen, et un CD de Pat Metheny.

Un petit lot de 3 vinyles et un CD déniché encore à la ressourcerie. Bien sur pas aussi surprenant que la dernière fois et le Jean Cohen-Solal, mais il semble que avec un peu de chance, il se trouve encore quelques albums intéressants dans leurs bacs. Petite précision, le François Cahen (excellent musicien de jazz français, avec un accompagnement des plus qualifiés), je me suis rendu compte que je l’avais déjà trouvé en vide-greniers il y a quelques années… Mais je ne pouvais le laisser, il sera sans doute proposé à l’échange, voire proposé à mon disquaire aixois (plus une bonne dizaine de disques doublon).

Ommadawn, c’est l’album que j’ai posé en premier sur la platine. Pour être franc, je ne suis pas très amateur de l’œuvre de Mike Oldfield, et si j’ai quand même acheté son plus gros succès - Tubular Bells - j’avoue ne pas avoir gouté particulièrement cet album, et même m’être un poil ennuyé à l’écoute. Alors, c’est sans vraiment grand espoir que j’ai posé l’album, et contre toute attente, j’ai vraiment apprécié Ommadawn.



Un album court - 36 minutes. Harpe celtique, flûte de pan, glockenspiel, mandoline, bouzouki, banjo, piano, orgue, synthétiseur, et une multitude de guitares, électriques ou acoustiques, trompette, violoncelle, percussions africaines, timbales… Chaque partie est construite de manière relativement similaire ; une montée progressive, une explosion musicale paroxysmique et une descente finale toute en douceur. Une seconde partie plus sombre que la première, avec au moment fort, un déluge de guitares électriques saturées et distordues. Une grosse claque sonore. Un album contrasté entre expérimentations sonores électro et électriques, inspirations folkloriques - au passage, il parait que Ommadawn signifie Idiot en Gaélique. Un album au LSD sans aucun doute.

De quoi revoir certain a priori sur Mike Oldfield et de découvrir d’autres albums.

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