Un son velouté et doux, comme une tristesse qui en émane, la sonorité de cet instrument arménien - le doudouk - est saisissante dès qu’elle s’élève. On a l’impression de ressentir la douleur et la tristesse du peuple arménien.



Forcément, quand je tombe sur ce genre d’album, il y a 2 jours, dans ma ressourcerie pourvoyeuse de quelques beaux albums, je ne peux qu’être à a fois intrigué et circonspect ! Et c’est un bel album que j’ai posé sur la platine. Araïk Bartikian, seul avec l’instrument : entre transpositions de « chants » traditionnels arméniens, sacrés (transpositions de liturgies), populaires, compositions contemporaine et improvisations, en fait c’est une musique ni triste ni gaie, mais les deux à la fois qui se déroule au fil de l’écoute de l’album. Une sonorité (un rêve) étrange et pénétrante, aérienne et terre à terre. Belle découverte.

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