The road to hell…



Sombre et introspectif. Le titre de l’album est de toute manière une indication sans fioritures. Chris REA, avant la sortie de cet album, plus connu pour une pop bien léchée, pour sa « belle gueule » qui plaisait aux « ménagères de 50 ans » et aux TOP FM, même si l’album précédent avait amorcé un virage qualitatif ! Et puis est arrivé ce The Road to Hell, album énorme à tout point de vue. Le son, les mélodies, la noirceur, la voix rocailleuse de Chris REA, les guitares imparables. Et les titres de cet album qui s’enchainent, sans aucun moment de faiblesse. Ça commence très fort, une intro inquiétante, et ce Road to hell, qui évoque la mère disparue et les souvenirs d’un enfant, de Chris REA lui même.


Je pourrais citer chaque chanson, Looking for a rainbow, qui clôture la face A de l’album, sur l’esprit des pionniers, Your warm and tender love sur l’amour d’une mère. Et la conclusion avec Tell me there’s a heaven, chanson en réponse à sa petite fille qui lui demande ce qu’est la mort et la souffrance. Sublime, juste sublime.


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