Jacques Thollot, Cinq Hops.


Hier, samedi, aller retour Aix en Provence Montpellier avec Laurette pour passer la journée avec Robin, qui poursuit plutôt brillamment ses études là-bas. Et comme tout fils, il a encore besoin de petits coups de main matériels, financiers et autres pour se gérer au mieux. Mais cette fois, on a aussi pris le temps de se balader dans le centre historique de Montpellier, de déambuler dans les rues piétonnes et de découvrir quelques boutiques. Et je suis tombé, pas tout à fait par hasard, sur deux disquaires. Je passe rapidement sur le premier qui ne m’a pas complètement convaincu. Je ne saurais dire pourquoi, mais en fouillant les rayons des vinyles, je n’y ai pas ressenti le coup de cœur que je recherche quand j’entre chez un disquaire. En général, quand je franchi la porte de ces endroits pleins de tentations, je ne sais pas ce que je vais acheter. Je n’y vais jamais avec une idée précise et je me laisse porter par la fouille de rayonnages et des bacs, et par l’intuition. Bien sur, j’ai toujours des petites idées en tête, mais je sais que la liste virtuelle que je peux avoir ne sera pas réaliste, et que j’ai peu de chance de trouver sur l’album qui me ferais envie, là, maintenant, tout de suite ! Alors, c’est en sortant les albums des rayonnages, en voyant une pochette, que je sais que c’est ce disque qu’il me faut ! Et c’est chez le second Disquaire - Le Comptoir du Disque, que j’ai trouvé l’album. Déjà la boutique est très belle, et les rayonnages montent très haut, un classement impeccable et plusieurs milliers de références. Autant dire que tout fouiller relève de l’impossible, sauf à y camper plusieurs jours. J’ai donc concentré les efforts sur le rayon Jazz. Tout en jetant un œil sur d’autres bacs. J’ai même sorti et reposé plusieurs fois un album de Catherine Ribeiro + Alpes. J’ai aussi demandé au patron s’il avait des albums de Lee Morgan, talentueux trompettiste de Jazz, mort tragiquement assassiné par son épouse lors d’une crise de jalousie (un très beau documentaire est à voir sur Netflix). Malheureusement, ils sont très difficiles à trouver. Et c’est donc en parcourant le rayon jazz et l’ordre alphabétique, que le disque de Jacques Thollot s’est précipité dans mes mains.




  • ELISE ROSS, chant 
  • FRANÇOIS JEANNEAU, saxophone soprano, flûte 
  • MICHEL GRAILLER, clavinet, piano, percussion 
  • FRANÇOIS COUTURIER, claviers 
  • JEAN-PAUL CELEA, contrebasse 
  • JACQUES THOLLOT, batterie, percussion, claviers

L’album, son quatrième, est tout simplement magnifique, entre Jazz fusion, Free Jazz (par petites touches accessibles), et même une touche classique, et mystique, avec la voix de la soprano américaine Elise Ross. Une musique tout en « libertés », 13 morceaux de « musique de chambre », jazz-rock, classique et contemporain. Un album lumineux, surprenant, mais qui n’égare pas son auditeur. Sans aucun doute un disque qui sera dans mon TOP 10 de l’année 2019.


Commentaires